Chère Madame, cher Monsieur,
Cette année encore, pour leur 15e édition, les « Terrasses du jeudi » proposent à tous ceux qui le souhaitent des moments musicaux à partager en famille ou entre amis !
Pour le plus grand bonheur des amateurs de musiques actuelles, chaque jeudi du 9 au 30 juillet, les scènes des Terrasses s’installent dans plusieurs lieux de notre ville. Que ce soit à l’Espace du Palais, aux Emmurées, place de la Pucelle ou encore place Saint-Marc à l’occasion du concert de clôture, des groupes talentueux de tous horizons vous donnent rendez-vous pour vous offrir des instants riches de découvertes et de convivialité.
La Ville de Rouen demeure très attachée à cette manifestation dont elle a confié, depuis plusieurs années déjà, l'organisation au Kalif, à cet événement dont l’ambition reste inchangée à chaque édition : promouvoir les musiques actuelles et mettre en avant des talents issus notamment de notre territoire.
Nous invitons chacune et chacun à profiter pleinement de cet événement festif, populaire et gratuit dont la renommée n’est plus à faire et qui attire chaque mois de juillet plusieurs dizaines de milliers de spectateurs !
Yvon ROBERT
Maire de Rouen
Christine ARGELES
1ère Adjointe déléguée à la Culture
En 2014, près de 150 000 spectateurs sont venus assister aux Concerts Gratuits de la Région. Après ce véritable succès populaire, la Région Haute-Normandie poursuit son engagement en faveur du développement des musiques actuelles et de l’accès à la culture pour tous en proposant quatre soirées de concerts du 2 au 5 juillet 2015 sur la presqu’île de Waddington à Rouen.
A cette occasion, Charlie Winston, Fauve, Robin Schulz, Shaka Ponk, Yael Naim et Izia seront présents sur scène pour partager un moment de convivialité au rythme du rock, de la pop, de la variété française ou encore de l’électro ! Les groupes régionaux Nord, Rakia, N U I T, Aloha Orchestra et Tallisker assureront quant à eux les premières parties de ces artistes de renom. Enfin, trois groupes de lycéens normands viendront compléter l’affiche en ouverture de chaque soirée de concert pour faire monter l’ambiance !
Plus que de la fusion, on parle ici de rencontre. Hors de question de faire rentrer la culture orientale dans l'electro ou vice-versa. Pourquoi réduire le cadre alors que le tableau est une véritable fresque ? Duo à la scène, quatuor en studio rejoint par de nombreux collaborateurs, Acid Arab revient jeter des ponts entre deux mondes qui, faut-il l'avouer, ne sont finalement pas si éloignés...
Ah, la guitare... dans le monde du Blues, on lui concède des ténors essentiellement masculins. So what ? Oui, Nina a la vingtaine, et draine avec elle les bonnes influences : Marvin Gaye, le regretté B.B. King, Aretha Franklin... qui aura à redire devant la maturité de son jeu, devant la puissance sexy de ses morceaux nés pour faire transpirer ? On se tait, on danse, on savoure.
Leo « Bud » Welch, 83 ans, déboule du Mississippi avec l'agilité d'un jeune premier et ses fringues criardes pour perpétuer l'héritage d'une tradition. Celle du blues ancestral des ramasseurs de coton, primal, sauvage. C'est seulement son deuxième album. On peut dire que les plus rares des pépites parfois méritent d'être attendues, déterrées. Il chante depuis toujours, et chantera toujours après la fin du monde.
Qui a déclaré la french touch enterrée ? Preuve par la négative avec ce trio versaillais, berceau de l'electro tricolore, qui officie depuis 2010 et a prouvé avec une paire de eps que la France aussi pouvait oser la fusion disco / electro / punk. Un batteur, deux électriciens sur table, trois raisons d'abuser de l'energy-drink. Si vous cherchiez les derniers descendants du label DFA, stop, c'est là.
Issu du collectif strasbourgeois l'Assoce Pikante, ce quartet jazz puise dans les musiques du Monde pour proposer un patchwork aussi éclectique que pimenté. Improvisations balkaniques, hommages constants à la Roumanie, les thèmes se tissent le long d'un voyage vers les montagnes et les plaines de l'Est, avec cordes et accordéon pour seules boussoles, le tout « A dos de géant ».
Si le visage et la voix de Guilhem Valayé vous disent quelque chose, pas étonnant : il a remué le jury et le public de The Voice en chantant Bashung. Le voici sur scène avec son groupe, qu'il entraîne depuis 2007 sur les routes de France avec pour bagage un rock ambiant aux textes troublants rappelant parfois Dominique A, à retrouver sur « Des espoirs de singe », récemment réédité.
Quelque part entre la France et les USA survit cette Atlantide du groove où cohabitent dans le secret de ses laboratoires les plus éminents cerveaux du rétro-futur de la Black Music. On a croisé leurs membres aux côtés de The Pharcyde, Sergent Garcia ou dans les basques de la Zulu Nation. Ils ont rassemblé leurs super-pouvoirs pour faire renaître le hip-hop avec loopers, cuivres et flow positif.
Il en a coulé du carotène depuis 2007 et petit « Petit Rasta ». Aujourd'hui, Erwan et son groupe parcourent le pays avec leurs « Chutes de studio et autres cascades », collection de bégaiements joyeux et de bon mots savoureux enregistrée sur 6 ans de voyages, passant avec la même allégresse du hip-hop à la pop, ouvrant le spectre de la chanson française à une infinité de possibles.
Si d'aventure vous présentez les paysages de l'Est de la France à un américain en vadrouille, il vous dira forcément que ça ressemble au Nevada. Sans rire. Les plaines balayées par les vents, l'herbe drue élevée aux caprices des troupeaux... tout y est. Il y a aussi ce Thomas qui porte le « Jr » comme un vrai bluesman, seul en scène, dont la musique emprunte à la country juste ce qu'il faut pour que ça sonne real.
Pur produit briton, bercée aux ballades rockab' et à l'ambiance teddy boy autant qu'aux hululements d'Alan Vega et à la guitare de Link Wray, Gemma incarne une idée sombre et élégante de la pop d'aujourd'hui. Ce qu'il faut de rétro pour faire perdurer l'héritage de l'âge d'or de Buddy Holly, mais avec une noirceur quasi-gothique et un spleen à faire fondre vos petits cœurs tout mous.
Cette année, place décidément aux croisements : celui-ci nous vient de France et d'Angleterre. Un guitariste-compositeur doté d'une intraitable patte bluesy, et deux sœurs nourries de culture hippie british, des Beatles à la musique indienne. Le résultat : du rock'n roll trashy et des ballades poignantes où les harmonies vocales tiennent le haut du pavé pour un show riche en émotions.
GuL, c'est un peu notre Tom Waits à nous. Des cailloux dans le gosier, du papier de verre dans les amygdales, et pas ailleurs. Sa poésie loufoque de branque anarcho-ce-que-vous-voulez, il la traîne sur scène et sur disque depuis 1987. En solo, duo, trio, il s'en fout. Il prépare un nouvel album bientôt, et son cocktail de jazz, de folk et de chanson va encore provoquer quelques cuites sévères.
Ligre : est au règne animal ce que la Twingo est à la bagnole. Le fruit bancal d'une copulation contre-nature (un tigre et un lion, figure 1 / un yaourt et un pot d'échappement, figure 2). Sa rareté soulève l'intérêt. Sa majesté grasse et sa mâchoire démesurée en font la Chimère des temps post-modernes. Méfiez-vous par contre, ne tombez jamais entre ses griffes. C'est aussi le meilleur groupe du monde.
Aux commandes de ses Aviators (du nom de son album-phare des années 80) ou seul en scène, cette figure incontournable du Chicago Blues made in England est un pilier du genre. Harmonica, guitare et voix, le tout baigné dans le gospel et le ragtime, sont ses armes favorites. On le retrouvera aux côtés du rouennais Christophe Pélissié pour un show 100% sueur et authenticité.
Issu de la capitale du Mali, ce musicien dynamique a monté en 2009 une des formations-phare du renouveau de la musique africaine en normandie, Kélénya. Avec son instrument de prédilection, le kamalen n'goni, la formation court les scènes d'ici et d'ailleurs... et c'est maintenant sous son propre nom que Gaoussou Koné représente l'Afro-Blues avec son message social, véritable fusion de la tradition ancestrale et du goût de la fête !
Formation euroise qui allie la fureur du stoner, du grunge et de l'indie-rock aux références littéraires anglaises (le dandysme d'Oscar Wilde en tête), le groupe a depuis 2012 parcouru les scènes normandes indispensables et a réussi à s'exporter à Paris -voire même à croquer un bout d'Allemagne. Ca déménage, ça rocke et ça sue, tout en respectant les règles élémentaires de la courtoisie. Intrigant, isn't it ?
Entre Le Havre et Rouen, cet artiste dancehall / ragga réalise mix-tapes, collaborations et street-albums depuis le début des années 2000. Dans son sillage, on retrouve le havrais Def, Naâman, ou le Terminal Sound System auquel il prête sa voix. Son premier album « Plus aucun doute » impose ses compos fraîches et puissantes -il a d'ailleurs été élu révélation française aux Victoires du Reggae cette année !
L'A.R.T. ou Alex Rasse Trio est une formation solide et complice qui construit ses bases sur l'héritage du jazz-rock ou jazz-fusion, emmené par l'orgue Hammond B3 du chef d'orchestre. Après avoir expérimenté toutes les combinaisons, du big-band au duo, ce compositeur rouennais se fixe avec batterie et guitare pour proposer un mélange unique de jazz, disco, electro, funk...
Ne vous fiez pas au tout jeune âge de cette formation (à peine deux ans) : les trois cats qui la composent sont, eux, des briscards passionnés de rockabilly. De scènes en Normandie, Bretagne, et jusqu'à Paris, ce trio en formation classique guitare / contrebasse / batterie réveille le répertoire old-school avec un punch et une touche de modernité qui dépoussièrent les fifties. Go cat, go !
Et si le hip-hop revenait à ses sources groove organiques essentielles ? A l'instar de leurs modèles N.E.R.D. ou The Roots, ce quatuor rouennais en activité depuis 2013 développe un style qui comprend basse, batterie et claviers joués en live, portant un rap alternatif anglophone aux lyrics positifs, aux rythmiques solides et énergiques.
Depuis ses débuts dans la formation hardcore Betty jusqu'à son projet pop A Guy In Light, Gil Lasserre est présent sur les scènes françaises depuis une vingtaine d'années. Une expérience qu'il met à profit pour monter Jacobson, mélange de soul cuivrée et de r'n b 60's. Découvrez ses titres en avant-première sur scène avant un premier ep prévu à l'automne.
Le trio Lolaï revient sur les planches avec ce spectacle ensoleillé qui fait la part belle aux musiques latines et insulaires : rumba, tango, milonga, valse, reggae pour le corps et les pieds... avec une touche flamenco en supplément pour l'âme. On retrouvera avec plaisir dans ce groupe en activité depuis 5 ans des membres de La Familia ou des Filles du Bord de Scène !
Tombé dans la musique au milieu des années 90, ce MC d'Evreux a pris part à plusieurs projets, dont les très bosseurs Lirisystem, avant de sortir un premier opus solo fin 2013. En collaboration avec des musiciens live et son acolyte Rimla échappé de son ancien groupe, il enchaîne avec un second opus et une bordée de clips au service d'un rap conscient et fédérateur.
Indéfinissable et pourtant si familière, la musique de ce trio sans frontières fait le pont par-delà les océans entre l'Europe et la tradition Kanak ! Uniquement acoustiques, chaleureuses et populaires, leurs sonorités vont métisser cet héritage culturel en piochant avec générosité dans le jazz, la soul, le reggae et la folk d'un peu partout...
Havrais de cœur, plongés à Paris pour faire vivre leur musique, les cinq musiciens (deux guitares, batterie, basse et une chanteuse magnétique) proposent une formule rock rafraîchissante, croisement naturel entre le psychédélisme de Black Rebel Motorcycle Club, les beats pesants du stoner école Kyuss et la noirceur de Queen Adreena.
Annulé et remplacé par Eye of The Liger
Vous en vouliez, de la graisse, du bruit, du larsen et du coup de boule ? En voilà, chenapans. Ce duo guitare-batterie basé à Norwich, Pays de Galles, ne s'arrête de jouer que lorsque tout le monde est mort. Si les cognements sourds des Melvins, Jesus Lizard ou Shellac vous titillent, alors c'est par ici. Montées, descentes, voilà du rock lourd, et pas si primaire que ça.
À partir de 3 ans – Performance de rue interactive et joyeusement bordélique présentée par les trois scientifiques inventeurs du frigo-ondes : Marie-Pierre Curry, Jacques Daniel et José de Provence. Le principe ? Dans un décor évoquant la terrasse d'un estaminet bricolé, un bar se dresse à disposition des enfants. A base d'eau sèche, on réhydrate des boissons à tour de bras grâce à des procédés que la morale industrielle réprouve !
Parce que la musique ce n’est pas que pour les grands ! Cette année, avec LE BAR À MÔMES il y aura une terrasse pour les kids, les bambins, les mouflets...
Jeudi 16 juillet / Espace du Palais / De 14h à 18h
Un APMR (Aménagement pour Personnes à Mobilité Réduite) sera disponible lors des concerts du 16 juillet place des Emmurées ainsi qu'à la clôture du festival place Saint-Marc
Vous faites le trajet vers Rouen ?
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Du 24 au 30 août, découvrez la première édition du festival VIBRATIONS (festival musiques et saveurs) par Lolaï Productions.
Au programme : CRÉPUSCULES de boA - RADIX, Le bal Frappé - QUATUOR AROD - RHIZOTTOME - TRIO ZÉPHYR - Bernardo SANDOVAL (quartet) - LA SIESTE DES SEQUOIAS.
Infos & Réservations : www.festivalvibrations.jimdo.com / 0 952 660 810
